Centre psychiatrique Persoz

Parti architectural

Un prolongement de l'histoire architecturale de Villeurbanne.

L'espace et l'architecture peuvent-ils contribuer au mieux-être des malades mentaux tout en leur légitimant toute leur place parmi les autres dans notre société ?

Le site de la rue Persoz se situe au centre d’une diversité morphologique de ce secteur de Villeurbanne.

Un équipement tel que celui-ci, doit tout à la fois se fondre discrètement dans le tissu urbain et être des plus rassurants pour la population à laquelle il s’adresse. C’est pourquoi nous avons souhaité privilégier l’image d’une grosse maison individuelle, d’un hôtel particulier. Ainsi tout à la fois pour faciliter ces repères et les échanges nécessaires et nombreux entre le personnel et face à l’exiguïté du tènement nous avons tenté de rompre le modèle proposé de séquence par niveaux distincts pour privilégier une morphologie par demi-niveaux. Chaque pôle a bien été identifié sur un plateau de plain-pied, toutefois les pôles à mettre en relation ne sont alors séparés que de quelques marches. D’une part ce système permet de minimiser l’impact de l’escalier reliant deux niveaux traditionnels au profit d’une vision directe vers là où je vais, il n’y a plus cette notion de peur de l’inconnu. Par ailleurs cette organisation permet à chacune des strates de mettre en relation 3 demi-niveaux, augmentant donc la sensation de plain-pied sur le plan relationnel. Pour atteindre facilement les performances passives d’un bâtiment l’essentiel réside dans la performance de l’enveloppe : excellente étanchéité à l’air, également au niveau des joints de dilatation s’il y a lieu, continuité parfaite des isolants, performance des vitrages et des protections solaires. Nous avons choisi un procédé constructif par façade légère à ossature bois afin de minimiser les épaisseurs en augmentant les performances thermiques et en facilitant considérablement l’étanchéité à l’air…

Ce projet a été conçu aux performances du Passivhaus allemand.